Église orthodoxe grecque

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Nom
Église orthodoxe grecque
Type
Architecture religieuse
Acteur
Abita, Giuseppe
Type
Entrepreneur
Date
1905
Type
Construction
Pays
Tunisie
Ville
Tunis
Description
Le nombre et la situation des lieux de culte grec à Tunis ont évolué au cours des XIXe et XXe siècles. Selon les témoignages des voyageurs, la communauté grecque de Tunis comptait, dans la première moitié du XXe siècle, environ 250 personnes. Les Grecs possédaient alors un lieu de culte dans la ville intra-muros, rue de la Verrerie, lieu qui fut désaffecté en 1901, ainsi qu'un cimetière hors les murs installé sur un vaste terrain offert par le Bey en reconnaissance de services rendus par des membres de la communauté. Sur ce terrain avait été édifié une petite chapelle « coquette, de style byzantin avec coupoles, et dont la décoration était fort originale ». En 1863, la communauté grecque acquiert un nouveau terrain de 3 089 m2 situé le long de l'avenue de la Marine, en vue d'agrandir le cimetière et d'ériger une église orthodoxe. L'acte de vente précise qu'il s'agit « d'autoriser les Grecs à agrandir leur église ou à élever une construction identique consacrée à l'exercice de leur culte. » Une partie du terrain sera revendu et lotie. Sur le terrain resté propriété de la communauté grecque, on construira en 1898 l'actuelle église Saint-Georges qui ouvre sur la rue de Rome. Le chantier est confié à l'entrepreneur Giuseppe Abita. L'ancienne chapelle est alors démolie et remplacée par un immeuble.
L'église grecque de Tunis est aujourd'hui le siège de la Métropole orthodoxe de Carthage qui est une juridiction du Patriarcat orthodoxe d'Alexandrie. Son terrain comprend la Tunisie, l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie. Le Métropolite de Carthage a ainsi une dizaine d'églises sous sa juridiction.
Source
« Eglise orthodoxe grecque » dans Juliette Hueber et Claudine Piaton (dirs.), Tunis architectures, 1860-1960, Arles : éditions Honoré Clair, Tunis : Elyzad, 2011, p. 202-203.
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