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Château de Vauvenargues
Vauvenargues
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Maison Patrimoniale de Barthète-Boussan
Boussan
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[Sans titre]
Rochefort
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Bibliothèque municipale de Toulon
Toulon
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Musée des Beaux-Arts de Lyon
Lyon
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Institut du monde arabe
Paris
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Sèvres - Manufacture et Musée nationaux
Sèvres
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Musée du quai Branly-Jacques Chirac
Paris
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The Metropolitan Museum of Art
New York
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Bayt al-Suḥaymī
Le Caire
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Museum of Ceramic Gezira
Le Caire
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Citadelle de Saladin
Le Caire
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Mosquée de Bāb Aliwa
Le Caire
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Bayt Kritliyya
Le Caire
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Mosquée Salah Agha Duqmaqsis
Rosette
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Mosquée Muḥammad al-'Abbasi
Rosette
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Mosquée Ibrāhīm Tarbāna
Alexandrie
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Mosquée Muḥammad Abū ad-Dhahab
Le Caire
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Madrasa al-Bāšiyya
Le Caire
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[Sans titre]
Tlemcen
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Ancien Consulat d'Angleterre
Alger
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Djenan el-Muphti ou Villa Arthur
Alger
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[Sans titre]
El-Biar
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Palais du Bardo. Musée National de Préhistoire et Éthnographie
Alger
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Dār cAzīza
Alger
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Qasbah
Alger
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[Sans titre]
Birkhadem
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[Sans titre]
Hydra
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[Sans titre]
Constantine
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Dār cUṯmān
Alger
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Renaissant Z
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Renaissant 'Y'
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Renaissant 'X'
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Renaissant 'W'
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Renaissant 'V'
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Renaissant 'U'
Il s’agit d’une composition serlienne agencée selon deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Une fleur verte centrale est encadrée par des bandes enroulées. Deux doubles bandes jaune et bleue, supérieure et inférieure, encadrent la composition. Cette composition connaît des variations dans la combinaison des couleurs. Les carreaux de petit format seront exportés en Egypte vers la fin du XVIIe siècle.
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Renaissant 'T'
Il s’agit d’une composition radiale. Au centre se place un losange contenant une rosace à pétales blanche. Aux angles s’ouvrent quatre fleurs à pétales ornés de petites boules. L’assemblage de plusieurs pièces forme une trame de carrés sur pointe. Variation sur la composition précédente.
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Renaissant 'S'
Il s’agit d’une composition radiale. Au centre se place une rosace inscrite dans un losange à côtés courbes. L’assemblage de plusieurs carreaux forme un tapis de circonférences et losanges qui contiennent des motifs floraux.
Cette composition gothique, courante dans la production en bleu et blanc valencienne du XVe siècle, est reprise dans la production renaissante d’arista du XVIe siècle et dans la production polychrome du XVIIe siècles, en concurrence avec les nouveautés baroques. C’est une des rares compositions renaissantes adoptées par les ateliers de Qallaline dès la deuxième moitié du XVIIe siècle qui continue à être reproduite jusqu’au début du XIXe siècle et qui connait des variations dans les couleurs.
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Renaissant 'R'
C’est une composition renaissante radiale. Au centre s’ouvre une fleur à pétales et sur les angles diagonaux s’étalent des demi-palmettes blanches. Broussaud relève la présence à Alger d’une composition identique mais divisée en quatre carreaux.
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Renaissant 'Q'
Composition renaissante radiale originaire de Talavera de la Reina. Au centre se place un médaillon à profil lobulé et sur les angles s’ouvrent des palmettes blanches. Cette composition résulte de l’assemblage de quatre carreaux de quart du modèle cat. nº 30 « Renaissant ‘B’ ».
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Renaissant 'P'
Voici une composition renaissante radiale. Sur les axes diagonaux s’ouvre une fleur à quatre pétales trilobés. Sur les angles et sur les côtés de la composition se placent des quarts de circonférence. L’assemblage de plusieurs carreaux forme une trame de cercles et des octogones contenant des fleurs à pétales. C’est une variation sur la composition précédente.
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Renaissant 'O'
Voici une composition renaissante radiale. Au centre se place une fleur à quatre pétales bleus et blancs sur fond jaune. Sur les angles et les côtés de la composition s’ouvrent des quarts de circonférence. L’assemblage de plusieurs unités forme une trame de cercles tangents contenant des fleurs à quatre pétales.
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Renaissant 'M'
Cette composition est structurée selon un axe diagonal de symétrie sur lequel est placée une palmette bleue, reliée à deux demi-palmettes placées sur les côtés. Sur l’angle opposé de la composition se place un quart de circonférence orné de motifs végétaux stylisés qui relient la composition aux carreaux voisins. Il pourrait s’agir d’une variation sur la série des quarts valenciens.
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Entrelacs 'I'
Il s'agit d'une composition agencée selon un axe de symétrie vertical. Des pièces polygonales irrégulières en jaune, verte, bleu et noir composent un réticule géométrique sur un fond blanc.
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Réticulaire J
C’est une composition structurée en suivant deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Six fines bandes blanches, parallèles trois à trois, forment un réticule diagonal. Leurs croisements sont signalés par des petits carrés bleues et, au centre de la composition, par une étoile bleue à huit branches. Sur ce réticule se superposent quatre carrés, perpendiculaires aux bords du carreau et dessinés par une bande bleue. La trame géométrique résultante est complétée par des motifs floraux. Selon Jean Couranjou, il s’agit d’un modèle valencien qu’on trouve notamment à Alger. A signaler l’utilisation du bleu cendré qui est un indice de la chronologie tardive de cette composition, vers la fin du XVIIIe siècle.
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Réticulaire I
C’est une composition agencée selon deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Quatre fines bandes diagonales blanches, parallèles deux à deux, divisent la surface en une trame rhomboïdale. Les trois champs centraux de couleur verte accueillent une marguerite blanche flanquée par deux feuilles allongées. Les champs latéraux, quatre demi losanges de couleur orange, accueillent des motifs floraux blancs à trois pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme une trame de losanges verts et oranges en alternance.
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Réticulaire 'H'
C’est une composition structurée en suivant deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Le jeu de fond forme un tapis de carreaux sur pointe contenant en alternance des fleurons sur fond bleu et des palmettes sur fond jaune. Il s’agit d’un carton disputé par les ateliers catalans et valenciens. Ici les petites boules ornant les palmettes sont un motif typique des ateliers tunisois. Cette composition est reprise par les ateliers Chemla vers la fin du XIXe siècle.
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Quart de circonférence 'B'
Il s’agit d’une composition structurée suivant deux axes diagonaux de symétrie. Sur deux coins opposés de la composition se trouvent deux quarts de circonférence dessinés par deux bandes noires flanquées par deux fines bandes blanches pointillées en bleu et contenant une fleur à pétales blancs flanquée par deux tiges avec deux feuilles divergentes. Les bords sont parcourus par une fine bande bleue. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule de cercles qui contiennent des fleurs bleues à quatre pétales en alternance avec des fleurs bleues.
Des compositions semblables d’origine valencienne laissent penser à une possible origine espagnole de cette composition. Le rôle fondamental de la couleur noire est inusuel dans la production de Qallaline.
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Quart de circonférence 'A'
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes diagonaux. Sur les angles s’ouvrent des quarts d’étoile à huit branches et des quarts de circonférence contenant une rosace à pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme une trame d’étoiles et circonférences en alternance.
Il s’agit d’une composition catalane. Les étoiles à huit branches divisées en deux ou les rosaces à pétales inscrites dans des cercles sont deux motifs communs aux compositions du Levant espagnol reprises par les ateliers de Qallaline. Ici, le motif des qlub ainsi que la combinaison des couleurs correspondent au processus d’assimilation de ces compositions par les ateliers tunisois. Il existe plusieurs variations de cette composition en changeant les couleurs. Cette composition est reprise par les manufactures françaises de J. Leclerc à Martres Tolosane et Fourmaintraux et Courquin à Desvres qui exportent leur production en Amérique du Sud et au Maghreb.
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Polygone 'A'
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes de symétrie diagonale. Un octogone s’étale sur l’axe diagonal. Sur les angles s’ouvrent deux quarts de circonférence cordonnée et deux quarts de rosaces à pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule de circonférences qui contiennent des rosaces blanches et de fleurs à pétales.
Il s’agit d’une composition d’origine valencienne bien documentée, produite par les ateliers Reales Fábricas de Azulejos de Valence pendant les années 1780-1790 dans deux mesures différentes, 12 x 12 cm et 21 x 21 cm. Au XIXe siècle, la production de carreaux de céramique des ateliers valenciens inonde et domine le marché espagnol, à l’exception des villes où une industrie céramique existait déjà, notamment à Barcelone et à Séville. Elle connait également une énorme projection internationale et va concurrencer les grands centres de production européens en offrant des produits économiques et de qualité moyenne, mais aussi des pièces d’une grande qualité comme celles des ateliers Novella y Garcés, Gastaldo ou Nolla. Pérez Guillén a étudié la distribution commerciale des carreaux valenciens tout au long du XIXe siècle : la principale destination sera l’île de Cuba depuis 1819, suivie de l’Argentine, l’Uruguay, Puerto Rico et les États-Unis. D’autres destinations importantes sont le Venezuela, le Chile et les Philippines. Les productions valenciennes se retrouvent en moindre mesure au Mexique, au Brésil, à Guatemala, à Pérou et en Colombie. Enfin, une exportation anecdotique a lieu vers Israël et l’Afrique du Nord. Ces quelques carreaux importés, que l’on retrouve aujourd’hui à Dār el-Bey et à la Turbat al-Bey, sont à l’origine des copies tunisoises qui adoptent un format différent.
Cette composition est reprise également par les ateliers napolitains vers la fin du XVIIIe siècle.