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Renaissant Z
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Renaissant 'Y'
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Renaissant 'X'
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Renaissant 'W'
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Renaissant 'V'
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Renaissant 'U'
Il s’agit d’une composition serlienne agencée selon deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Une fleur verte centrale est encadrée par des bandes enroulées. Deux doubles bandes jaune et bleue, supérieure et inférieure, encadrent la composition. Cette composition connaît des variations dans la combinaison des couleurs. Les carreaux de petit format seront exportés en Egypte vers la fin du XVIIe siècle.
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Renaissant 'T'
Il s’agit d’une composition radiale. Au centre se place un losange contenant une rosace à pétales blanche. Aux angles s’ouvrent quatre fleurs à pétales ornés de petites boules. L’assemblage de plusieurs pièces forme une trame de carrés sur pointe. Variation sur la composition précédente.
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Renaissant 'S'
Il s’agit d’une composition radiale. Au centre se place une rosace inscrite dans un losange à côtés courbes. L’assemblage de plusieurs carreaux forme un tapis de circonférences et losanges qui contiennent des motifs floraux.
Cette composition gothique, courante dans la production en bleu et blanc valencienne du XVe siècle, est reprise dans la production renaissante d’arista du XVIe siècle et dans la production polychrome du XVIIe siècles, en concurrence avec les nouveautés baroques. C’est une des rares compositions renaissantes adoptées par les ateliers de Qallaline dès la deuxième moitié du XVIIe siècle qui continue à être reproduite jusqu’au début du XIXe siècle et qui connait des variations dans les couleurs.
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Renaissant 'R'
C’est une composition renaissante radiale. Au centre s’ouvre une fleur à pétales et sur les angles diagonaux s’étalent des demi-palmettes blanches. Broussaud relève la présence à Alger d’une composition identique mais divisée en quatre carreaux.
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Renaissant 'Q'
Composition renaissante radiale originaire de Talavera de la Reina. Au centre se place un médaillon à profil lobulé et sur les angles s’ouvrent des palmettes blanches. Cette composition résulte de l’assemblage de quatre carreaux de quart du modèle cat. nº 30 « Renaissant ‘B’ ».
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Renaissant 'P'
Voici une composition renaissante radiale. Sur les axes diagonaux s’ouvre une fleur à quatre pétales trilobés. Sur les angles et sur les côtés de la composition se placent des quarts de circonférence. L’assemblage de plusieurs carreaux forme une trame de cercles et des octogones contenant des fleurs à pétales. C’est une variation sur la composition précédente.
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Renaissant 'O'
Voici une composition renaissante radiale. Au centre se place une fleur à quatre pétales bleus et blancs sur fond jaune. Sur les angles et les côtés de la composition s’ouvrent des quarts de circonférence. L’assemblage de plusieurs unités forme une trame de cercles tangents contenant des fleurs à quatre pétales.
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Renaissant 'M'
Cette composition est structurée selon un axe diagonal de symétrie sur lequel est placée une palmette bleue, reliée à deux demi-palmettes placées sur les côtés. Sur l’angle opposé de la composition se place un quart de circonférence orné de motifs végétaux stylisés qui relient la composition aux carreaux voisins. Il pourrait s’agir d’une variation sur la série des quarts valenciens.
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Entrelacs 'I'
Il s'agit d'une composition agencée selon un axe de symétrie vertical. Des pièces polygonales irrégulières en jaune, verte, bleu et noir composent un réticule géométrique sur un fond blanc.
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Réticulaire J
C’est une composition structurée en suivant deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Six fines bandes blanches, parallèles trois à trois, forment un réticule diagonal. Leurs croisements sont signalés par des petits carrés bleues et, au centre de la composition, par une étoile bleue à huit branches. Sur ce réticule se superposent quatre carrés, perpendiculaires aux bords du carreau et dessinés par une bande bleue. La trame géométrique résultante est complétée par des motifs floraux. Selon Jean Couranjou, il s’agit d’un modèle valencien qu’on trouve notamment à Alger. A signaler l’utilisation du bleu cendré qui est un indice de la chronologie tardive de cette composition, vers la fin du XVIIIe siècle.
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Réticulaire I
C’est une composition agencée selon deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Quatre fines bandes diagonales blanches, parallèles deux à deux, divisent la surface en une trame rhomboïdale. Les trois champs centraux de couleur verte accueillent une marguerite blanche flanquée par deux feuilles allongées. Les champs latéraux, quatre demi losanges de couleur orange, accueillent des motifs floraux blancs à trois pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme une trame de losanges verts et oranges en alternance.
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Réticulaire 'H'
C’est une composition structurée en suivant deux axes, vertical et horizontal, de symétrie. Le jeu de fond forme un tapis de carreaux sur pointe contenant en alternance des fleurons sur fond bleu et des palmettes sur fond jaune. Il s’agit d’un carton disputé par les ateliers catalans et valenciens. Ici les petites boules ornant les palmettes sont un motif typique des ateliers tunisois. Cette composition est reprise par les ateliers Chemla vers la fin du XIXe siècle.
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Quart de circonférence 'B'
Il s’agit d’une composition structurée suivant deux axes diagonaux de symétrie. Sur deux coins opposés de la composition se trouvent deux quarts de circonférence dessinés par deux bandes noires flanquées par deux fines bandes blanches pointillées en bleu et contenant une fleur à pétales blancs flanquée par deux tiges avec deux feuilles divergentes. Les bords sont parcourus par une fine bande bleue. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule de cercles qui contiennent des fleurs bleues à quatre pétales en alternance avec des fleurs bleues.
Des compositions semblables d’origine valencienne laissent penser à une possible origine espagnole de cette composition. Le rôle fondamental de la couleur noire est inusuel dans la production de Qallaline.
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Quart de circonférence 'A'
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes diagonaux. Sur les angles s’ouvrent des quarts d’étoile à huit branches et des quarts de circonférence contenant une rosace à pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme une trame d’étoiles et circonférences en alternance.
Il s’agit d’une composition catalane. Les étoiles à huit branches divisées en deux ou les rosaces à pétales inscrites dans des cercles sont deux motifs communs aux compositions du Levant espagnol reprises par les ateliers de Qallaline. Ici, le motif des qlub ainsi que la combinaison des couleurs correspondent au processus d’assimilation de ces compositions par les ateliers tunisois. Il existe plusieurs variations de cette composition en changeant les couleurs. Cette composition est reprise par les manufactures françaises de J. Leclerc à Martres Tolosane et Fourmaintraux et Courquin à Desvres qui exportent leur production en Amérique du Sud et au Maghreb.
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Polygone 'A'
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes de symétrie diagonale. Un octogone s’étale sur l’axe diagonal. Sur les angles s’ouvrent deux quarts de circonférence cordonnée et deux quarts de rosaces à pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule de circonférences qui contiennent des rosaces blanches et de fleurs à pétales.
Il s’agit d’une composition d’origine valencienne bien documentée, produite par les ateliers Reales Fábricas de Azulejos de Valence pendant les années 1780-1790 dans deux mesures différentes, 12 x 12 cm et 21 x 21 cm. Au XIXe siècle, la production de carreaux de céramique des ateliers valenciens inonde et domine le marché espagnol, à l’exception des villes où une industrie céramique existait déjà, notamment à Barcelone et à Séville. Elle connait également une énorme projection internationale et va concurrencer les grands centres de production européens en offrant des produits économiques et de qualité moyenne, mais aussi des pièces d’une grande qualité comme celles des ateliers Novella y Garcés, Gastaldo ou Nolla. Pérez Guillén a étudié la distribution commerciale des carreaux valenciens tout au long du XIXe siècle : la principale destination sera l’île de Cuba depuis 1819, suivie de l’Argentine, l’Uruguay, Puerto Rico et les États-Unis. D’autres destinations importantes sont le Venezuela, le Chile et les Philippines. Les productions valenciennes se retrouvent en moindre mesure au Mexique, au Brésil, à Guatemala, à Pérou et en Colombie. Enfin, une exportation anecdotique a lieu vers Israël et l’Afrique du Nord. Ces quelques carreaux importés, que l’on retrouve aujourd’hui à Dār el-Bey et à la Turbat al-Bey, sont à l’origine des copies tunisoises qui adoptent un format différent.
Cette composition est reprise également par les ateliers napolitains vers la fin du XVIIIe siècle.
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Ellipses A
Composition agencée selon deux axes de symétrie diagonale où se placent deux ellipses superposées qui contiennent une fleur à huit pétales entourée de feuilles à disposition radiale. L’assemblage de plusieurs unités forme un tapis des circonférences tangentes. Il s’agit d’une composition d’origine catalane qui date de la fin du XVIIIe siècle qui appartient à la dernière vague d’influence espagnole sur la production tunisoise.
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Bande diagonale E
Il s’agit d’une composition qui présente un axe diagonal de symétrie. Un ruban diagonal festonné s’étale sur l’axe diagonal. Des motifs floraux ornent les angles vides. L’assemblage de plusieurs carreaux est la base de différentes compositions en réticule. Comme pour les cas précédents, il s’agit d’une composition d’origine catalane, reprise par les ateliers valenciens et adoptée plus tard par les ateliers de Qallaline. La présence de certains motifs non profilés et dessinés par un trait de couleur est un indice de la chronologie tardive de cette composition.
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Bande diagonale D
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes diagonaux de symétrie. Une bande festonnée s’étale sur l’axe diagonal. Les champs latéraux accueillent deux fines tiges fleuries entrelacées. L’assemblage de plusieurs carreaux est la base de différentes compositions en réticule. Comme pour les compositions précédentes, il s’agit d’une composition d’origine catalane, reprise par les ateliers valenciens et adoptée plus tard par les ateliers de Qallaline.
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Bande diagonale C
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes diagonaux de symétrie. Une bande centrale, ornée d’une chaîne de losanges, s’étale sur l’axe diagonal. Les champs latéraux accueillent un décor de deux fines tiges fleuries entrelacées. L’assemblage de plusieurs carreaux est la base de différentes compositions en réticule. Comme pour les compositions précédentes, il s’agit d’une composition d’origine catalane, reprise par les ateliers valenciens et adoptée plus tard par les ateliers de Qallaline.
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Bande diagonale B
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes diagonaux de symétrie. Une bande blanche ornée d’une tige fleurie s’étale sur l’axe diagonal et divise en trois bandes la surface de la composition. Les deux bandes latérales vertes accueillent une rosace à pétales. L’assemblage de plusieurs carreaux forme des réticules à décor floral. C’est une variation du modèle précédent.
Il s’agit d’une composition d’origine catalane, reprise plus tard par les ateliers valenciens. L’exportation de pièces valenciennes est à l’origine de son adoption par les ateliers tunisois. La production tunisoise est exportée vers les régences voisines, en concurrence avec les pièces espagnoles. Cette composition, ainsi que les suivantes, est présente dans les catalogues français des manufactures du XIXe siècle comme celui de J. Leclerc à Martres-Tolosanne ou Fourmaintraux Courquin à Desvres qui exportent sa production vers le Maghreb. Elle est reprise à la même époque dans les productions historicistes des ateliers Awlād Chemla de Tunis, de la Maison Tissier et de l’atelier Qallāl al-qadīm de Pierre De Verclos à Nabeul, ainsi que par la production contemporaine des ateliers de Nabeul jusqu’à nos jours.
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Bande diagonale A
Il s’agit d’une composition agencée selon deux axes diagonaux de symétrie. Une bande blanche ornée d’une tige fleurie s’étale sur l’axe diagonal et divise en trois bandes la surface de la composition. Les deux bandes latérales vertes accueillent une rosace à pétales. L’assemblage de plusieurs carreaux forme des réticules à décor floral.
Il s’agit d’une composition d’origine catalane, reprise plus tard par les ateliers valenciens. Ce modèle a connu un succès sans précédents dans la production valencienne grâce à sa conception innovatrice du système de liaisons et de son assemblage final en réticule. L’exportation de pièces valenciennes est à l’origine de son adoption par les ateliers tunisois. La production tunisoise est exportée vers les régences voisines, en concurrence avec les pièces espagnoles. Cette composition, ainsi que les suivantes, est présente dans les catalogues français des manufactures du XIXe siècle comme celui de J. Leclerc à Martres-Tolosanne ou Fourmaintraux Courquin à Desvres qui exportent sa production vers le Maghreb. Elle est reprise à la même époque dans les productions historicistes des ateliers Awlād Chemla de Tunis, de la Maison Tissier et de l’atelier Qallāl al-qadīm de Pierre De Verclos à Nabeul, ainsi que par la production contemporaine des ateliers de Nabeul jusqu’à nos jours.
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Ǧneḥ ẖoṭīfa
La surface du carreau est divisée par une ligne diagonale en deux moitiés égales, avec bichromie en blanc et noir, vert ou brun de manganèse. Cette composition permet la réalisation de combinaisons géométriques variées et complexes. Elle est employée dans des revêtements muraux et des pavements. La période de fabrication est extrêmement longue et cela rend difficile la datation des pièces.
Malgré le caractère universel de cette composition, son origine hispanique est tout à fait probable et l’adoption de la ẖoṭīfa par les ateliers de Qallaline a une origine catalane. Ces carreaux sont appelés cartabó en Catalogne, de mitadad ou del mocadoret dans les sources valenciennes et de cartabón dans la région d’Aragón.
Ces carreaux ont connu une large diffusion européenne. À titre d’exemple, En 1704, le père Douat présentait, devant l’Académie Royale des Sciences de Paris, une méthode mathématique pour la combinaison de ce type de carreaux qui permettait un nombre presque infini de combinaisons, publié sous le titre Méthode pour faire une infinité de desseins différents avec des carreaux mi-partis de deux couleurs par une ligne diagonale (Paris, 1722), bientôt un ouvrage de référence. L’ouvrage de Bernardo Montón, intitulée Secretos de Artes Liberales y Mecánicas et parue à Madrid en 1734, recueillait plusieurs modèles de cet ouvrage. Entre 1751 et 1756, l’Encyclopédie française incluait cette méthode entre ses feuilles.
En France ce modèle est encore présent dans les catalogues céramiques des manufactures du XIXe siècle comme la Maison J. Leclerc à Martres-Tolosane et une partie de ces productions était destinée à l’exportation vers la Tunisie et l’Algérie.
Les ateliers tunisois adoptent ce modèle au XVIIe siècle. C’est une des compositions exportées abondamment vers les régences voisines d’Alger et Tripoli de Barbarie. Quelques exemplaires se retrouvent aussi à Istanbul. Elle est reprise par les productions historicistes des ateliers Awlād Chemla de Tunis au début du XXe siècle puis par les ateliers de Nabeul jusqu’à aujourd’hui.
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Réticulaire G
Il s’agit d’une composition radiale où deux bandes jaunes s’étalent sur les axes diagonaux. La surface est donc divisée en quatre quarts de carré sur pointe contenant des palmettes blanches.
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Réticulaire F
Il s’agit d’une composition radiale où deux bandes ornées d’une chaîne de losanges s’étalent sur les axes diagonaux. La surface est ainsi divisée en quatre quarts de carré sur pointe ornés de palmettes blanches et de rosaces à pétales. La présence du vert jaunâtre est un indice d’une chronologie tardive.
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Réticulaire E
C’est une composition radiale où deux bandes diagonales divisent la surface en quatre quarts de carré sur pointe qui contiennent des rosaces à pétales encerclées. Si le schéma rappelle les modèles du Levant espagnol, la présence de rosaces à pétales lobulés et de petit qlub rappellent la production turquisante de Qallaline.
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Réticulaire D
Il s’agit d’une composition diagonale où se croisent deux larges bandes diagonales rayées et ornées d’une tige fleurie noire. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule de bandes diagonales en alternance avec des losanges. Le dessin des motifs secondaires par un simple trait de brun de manganèse sont un indice d’une chronologie tardive. On connait des variations sur cette composition qui introduisent la couleur verte.
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Réticulaire C
Il s’agit d’une composition radiale où s’étale une trame réticulaire diagonale qui contient une fleur composite.
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Réticulaire B
Il s’agit d’une composition radiale où s’étale une trame quadrillée diagonale qui contient des fleurs à pétales.
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Réticulaire A
Il s’agit d’une composition radiale où se place un réticule de bandes diagonales qui contient des petites fleurs à pétales. Le bleu cendré, indice de chronologie tardive, se trouve rarement sur des carreaux et c’est plus fréquent sur des panneaux et des pièces de poterie.
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Étoile encerclée 'H'
Composition radiale où s’étale une croix qui divise la surface en quatre quarts qui contiennent des quarts d’étoiles à huit branches. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule d’étoiles à huit branches encerclées et contenues dans des carrés que l’on retrouve également sur le nº 83 « Étoile encerclée ‘B’ ». Couranjeau évoque une origine valencienne pour cette composition.
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Étoile encerclée 'G'
Voici une composition radiale où se place une fleur composite à huit pétales avec des étamines. Sur les angles de la composition s’ouvrent quatre quarts de circonférence qui contiennent des quarts d’étoiles à huit branches et des quarts de rosace à pétales. L’assemblage de plusieurs unités forme un tapis de cercles tangents contenant des étoiles à huit branches en alternance avec des losanges contenant des fleurs radiales avec des étamines.
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Étoile encerclée 'F'
Il s’agit d’une composition radiale où se place une étoile à seize branches inscrite dans une circonférence. Sur les angles s’ouvrent des motifs floraux stylisés. Il s’agit d’une des variations tardives sur la composition « Étoile encerclée ‘A’ ».
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Étoile encerclée 'E'
Il s’agit d’une composition radiale où se place une étoile à huit branches encerclée dans une circonférence. Sur les angles s’ouvrent quatre motifs végétaux stylisés dits qlubs. L’assemblage de plusieurs unités forme un réticule de circonférences tangentes en alternance avec des losanges bruns contenant des motifs végétaux à disposition radiale. Il s’agit d’une des variations tardives sur la composition « Étoile encerclée ‘A’ ».
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Étoile encerclée 'D'
Il s’agit d’une composition radiale où se place une étoile à huit branches encerclée par deux bandes jaunes entrelacées qui contiennent des petites boules jaunes et vertes. Aux angles se disposent quatre palmettes brunes. C’est une variation sur le thème des roses de vent de tradition espagnole.
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Étoile 'H'
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Étoile 'G'
Il s’agit d’une composition radiale. Au centre se place une fleur de vent à seize pétales entourée par quatre fines bandes qui dessinent quatre pétales. Le dessin de motifs directement avec un trait de couleur, sans contourner les formes avec du brun de manganèse, est caractéristique de la production tardive de Qallaline.
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Étoile 'F'
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Étoile 'E'
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Étoile 'D'
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Étoile 'C'
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Entrelacs 'K'
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Bordure géométrique B
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Étoile 'B'
Composition de symétrie radiale. Au centre se place un polygone étoilé à huit branches entouré de motifs floraux. À l’origine, cette composition est un carton catalan produit à Barcelone de 1735 jusqu’au début du e siècle. Elle est reprise par les ateliers valenciens vers la fin du e siècle. La composition est adoptée au même temps par les ateliers de Qallaline à partir des pièces catalanes. Vers la fin du XIXe siècle, cette composition est reprise dans la production historiciste des ateliers Awlād Chemla. Cette composition est présente également dans les catalogues français des manufactures du XIXe siècle comme celui de J. Leclerc (Martres-Tolosane) dont la production sera importée en Tunisie.
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Patte de lion 'E'
Variation sur le motif « patte de lion », un carton dont l’origine est disputée par catalans et valenciens. Il s’agit d’une réélaboration des formes de la Renaissance tardive, reprise par les ateliers céramiques à partir des dessins de filigrane d’argenterie. Les pièces les plus anciennes semblent être d’origine catalane. Batllori et Llubia les datent de la fin du XVIe ou moitié du XVIIe, et elles apparaissent déjà importées en Valence vers la fin du XVIIe siècle. Les copies valenciennes se produisent jusqu’aux premières décennies du XVIIIe siècle, mesurent 11,5 x 11,5 cm et elles sont le modèle précédent d’une série de carreaux de grand format. Selon certains auteurs, c’est un motif repris à Majorque à partir du XVIIe siècle : des carreaux de 13 x 13 cm, avec des variantes dans le dessin et les mesures, se trouvent dans l’église de San Jaime, l’église de San Vicente de Paul, l’église de los Capuchinos et l’église de San Francisco, toutes à Palma. Il s’agirait d’un des témoignages de l’existence d’un atelier dédié à la production de carreaux de style catalan dans l’île. Mais des carreaux bien identifiés comme catalans sont aussi très répandus dans l’île : Couvent de la Concepció à Palma, Chartreuse de Valldemossa, Paroisse de Llubí, Monastère de Sineu à Cabot et autres.
Depuis son importation en Tunisie au XVIIe siècle, cette composition devient un motif emblématique de la production tunisienne tout au long du XVIIIe siècle et elle compte parmi les compositions privilégiées sous le gouvernement des beys Moḥammed et Moḥammed aṣ-Ṣadoq lors de la renaissance du style hispano maghrébin au XIXe siècle, fait qui explique sa longue vie. C’est un des modèles exportés par Qallaline en Algérie, notamment vers Alger et Constantine, mais pas en Egypte. En raison de sa popularité, la patte de lion est reproduit dans des nombreux dessins et toiles.
Cette variation, où deux demi palmettes jaunes s'étalent sur un fond rayé de bandes brunes en alternance avec des tiges ornées de feuilles vertes est moins courante que les précédentes.
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Patte de lion 'D'
Ce modèle est appelé « patte de lion ». Il s’agit d’une composition radiale. Le motif central est une palmette jaune. Sur les axes diagonaux se placent deux fines tiges avec des petites feuilles vertes qui se croisent sur la palmette centrale.
Le motif de la « patte de lion » est un carton dont l’origine est disputée par catalans et valenciens. Il s’agit d’une réélaboration des formes de la Renaissance tardive, reprise par les ateliers céramiques à partir des dessins de filigrane d’argenterie. Les pièces les plus anciennes semblent être d’origine catalane. Batllori et Llubia les datent de la fin du XVIe ou moitié du XVIIe, et elles apparaissent déjà importées en Valence vers la fin du XVIIe siècle. Les copies valenciennes se produisent jusqu’aux premières décennies du XVIIIe siècle, mesurent 11,5 x 11,5 cm et elles sont le modèle précédent d’une série de carreaux de grand format. Selon certains auteurs, c’est un motif repris à Majorque à partir du XVIIe siècle : des carreaux de 13 x 13 cm, avec des variantes dans le dessin et les mesures, se trouvent dans l’église de San Jaime, l’église de San Vicente de Paul, l’église de los Capuchinos et l’église de San Francisco, toutes à Palma. Il s’agirait d’un des témoignages de l’existence d’un atelier dédié à la production de carreaux de style catalan dans l’île. Mais des carreaux bien identifiés comme catalans sont aussi très répandus dans l’île : Couvent de la Concepció à Palma, Chartreuse de Valldemossa, Paroisse de Llubí, Monastère de Sineu à Cabot et autres.
Depuis son importation en Tunisie au XVIIe siècle, cette composition devient un motif emblématique de la production tunisienne tout au long du XVIIIe siècle et elle compte parmi les compositions privilégiées sous le gouvernement des beys Moḥammed et Moḥammed aṣ-Ṣadoq lors de la renaissance du style hispano maghrébin au XIXe siècle, fait qui explique sa longue vie. C’est un des modèles exportés par Qallaline en Algérie, notamment vers Alger et Constantine, mais pas en Egypte. En raison de sa popularité, la patte de lion est reproduit dans des nombreux dessins et toiles.
Cette variation est moins courante que les précédentes.
Dans la production historiciste des ateliers Awlād Chemla de Tunis on retrouve ce modèle avec une palmette bleue turquoise.